Historique
C’est à partir de 1981 que le ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick est divisé en 2 secteurs linguistiques indépendants, suite au rapport du comité d’étude Elliot-Finn.
Ce n’est qu’à partir de 1985 que les conseils scolaires des districts minoritaires fonctionnent selon les mêmes règles que celles des autres conseils et jouissent du même degré d’autonomie.
En 1991, le nombre de conseils scolaires dans la province passe de 42 à 18, conservant le caractère d’homogénéité linguistique.
En 1996, le gouvernement du Nouveau-Brunswick modifie la Loi scolaire et procède à l’abolition des conseils scolaires dans la province. Il les remplace par une Commission consultative provinciale.
En 2001, une nouvelle Loi sur l’éducation est adoptée, qui prévoit la création de 14 conseils d’éducation de districts (CÉD) dans la province, soit cinq francophones et neuf anglophones, ainsi qu’un comité parental d’appui à l’école (CPAÉ) pour chacune des écoles de la province.
En 2003, ces cinq CÉD francophones se sont dotés d’une structure formelle de fonctionnement, la Fédération des conseils d’éducation du Nouveau-Brunswick, afin de mieux rencontrer les obligations de leur mandat auprès de la population qu’ils représentent. Ils peuvent ainsi se concerter et participer à divers regroupements du monde associatif provincial et national.
En 2012, la loi sur l’Éducation a été modifiée et les CÉD sont passés de 14 à 7, soit 3 francophones et 4 anglophones.
Le français à cœur…l’éducation en tête!