La Fédération des conseils d’éducation du Nouveau-Brunswick (FCENB) joint sa voix aux autres associations canadiennes en éducation et se réjouit du plan d’action pour les langues officielles dévoilé aujourd’hui par le gouvernement du Canada.
Le plan, qui garantit un investissement de 2,7 milliards de dollars sur cinq ans pour renforcer les communautés en milieu minoritaire, renforcer l’accès aux services dans les deux langues officielles et promouvoir un Canada bilingue. De cette enveloppe, le gouvernement du Canada reconduit et bonifie le programme de langues officielles dans l’enseignement (PLOE), à hauteur de 745,5 millions de dollars sur cinq ans ou 149,1 millions par année. Ces fonds servent, entre autres, à offrir des activités culturelles et de construction identitaire dans les écoles ainsi que des services d’actualisation linguistique, dans certains milieux.
« Ce sont de très bonnes nouvelles pour les conseils scolaires francophones de partout au Canada, dont ceux du Nouveau-Brunswick. », indique Willy Wilondja, président de la Fédération des conseils d’éducation du Nouveau-Brunswick. « Ces argents sont indispensables pour assurer à nos élèves acadiens et francophones, un accès à une éducation de qualité égale à celle offerte dans les écoles de langue anglaise, ce qui a été reconnu par la Cour suprême du Canada. », renchérit-il.
De plus, M. Wilondja est satisfait que le gouvernement ait accepté, à la recommandation de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF), dont fait partie la FCENB, de faire preuve davantage de transparence envers l’attribution de ces fonds et d’agir en cohérence avec les dispositions de la Charte des droits et libertés qui confère aux conseils scolaires francophones hors-Québec, le droit de gestion de leurs propres écoles. Par le biais d’une entente signée en juillet 2017, le gouvernement fédéral s’engage ainsi à communiquer aux ministères de l’Éducation des provinces et des territoires, les priorités des conseils scolaires et à tenir compte de celles-ci dans les négociations pour les investissements en matière d’éducation, ce qui n’était pas le cas jusqu’ici.
Enfin, M. Wilondja voit d’un bon œil l’investissement de 31 millions de dollars d’ici 2020 pour élaborer des stratégies de recrutement d’enseignants francophones, alors qu’une pénurie commence déjà à avoir des répercussions un peu partout au Canada et très certainement au Nouveau-Brunswick.
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